La chaine de l'hydrogène
L'hydrogène est aujourd'hui un vecteur énergétique prometteur pour le secteur de la mobilité, dans lequel des piles à combustible alimentent un moteur électrique. Le courant est créé à partir d'oxygène gazeux et d'oxygène. De nombreuses applications critiques font partie de cette chaine, nécessitant un choix de matériel judicieux lors de leur conception : solutions de recharge, électrolyseurs, systèmes de stockage, compresseurs, pompes distributrices.
L'hydrogène est aujourd'hui utilisé dans de nombreuses industries comme la chimie et pétrochimie pour la production de méthanol, l'industrie électronique, ou encore pour la production de fertilisants à base d'ammoniac NH3 ou la fabrication d'huiles végétales hydrogénées respectivement dans les secteurs de l'agriculture ou agroalimentaire.
Une molécule qui nécessite une attention particulière
L'hydrogène nécessite un alliage particulier, de l'acier inoxydable 316. En effet, pour le transport, il est principalement utilisé pour fabriquer des raccords, vannes et tubes. Afin de limiter le phénomène de fragilisation par l'hydrogène et donc que l'alliage devienne cassant et sensible à la fissuration, l'acier inoxydable 316 comprend une teneur élevée en chrome et en nickel.
L'hydrogène tant une molécule de petite taille pouvant donc s'échapper par le moindre interstice, les vibrations répétées et constante potentiellement produites par un véhicule en mouvement sont également un risque de fuites. Seuls des raccords de haute technologie comme les raccords Swagelok série FK peuvent garantir de bonnes performances dans de telles applications.
La forte compression de l'hydrogène, entre 350 et 700 bar (5000 ou 10 200 PSI), nécessite des produits résistant à de fortes pressions. Certaines applications nécessitant une certaine souplesse, il existe des flexibles capables de supporter des pressions de 350 bar en toute fiabilité et viennent relayer avantageusement les tubes en acier, rigides.
Un marquage particulier figurera sur les produits Swagelok qui bénéficient de la certification EC-79, qui démontre que de nombreux tests spécifiques ont été réalisés. Une certification qui pourrait devenir obligatoire pour certains composants utilisés dans des véhicules légers et des poids lourds à des pressions de services supérieurs à 30 bar (435 PSI)
