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Les énergies Alternatives

by Swagelok Paris on sam., juil. 3, 2021 @ 09:40 AM

Qu’entend-on par Energies Alternatives (ou ENR) ?

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Ce sont, au sens strict du terme, toutes les énergies (ou vecteurs d’énergie) non conventionnelles.

Donc des alternatives aux énergies fossiles et nucléaires. À l’heure actuelle cela nous laisse principalement : le solaire, l’énergie hydraulique, l’éolien, la géothermie, les gaz et alcools non-fossiles et l’hydrogène énergie. Par extension, le Gaz Naturel dans son utilisation comme carburant (Gaz Naturel pour Véhicules ou GNV) peut être considéré comme un carburant alternatif de par sa nature non-conventionnelle.

 

Les énergies alternatives les plus connues sont celles produites par le vent, le soleil, le courant (en mer ou en rivière) et par l’exploitation des écarts de température (géothermie, hydrothermie). On parle également d’énergies vertes ou énergies renouvelables parce qu’elles ont recours à des sources d’énergie considérés comme inépuisables et que leur production ne génère aucun rejet nocif. Les installations telles que les éoliennes ou les panneaux solaires servent à produire de l’électricité qui peut soit être utilisée immédiatement soit injectée dans le réseau de distribution public. Ce sont donc des sources d’énergies qui ont la particularité d’être difficiles à stocker.

 

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                                                                                                                                                     Comme mentionné plus haut, le Gaz Naturel est considéré comme une énergie alternative dans certaines conditions. C’est bien une source d’énergie fossile dont l’utilisation remonte à très longtemps. Son côté « alternatif » vient de son utilisation en tant que carburant pour tous types de véhicules. Il peut remplacer le pétrole sur des voitures, des camions, des bus, des cargos voir sur des engins de chantier. On parle alors de GNV. Son intérêt réside principalement dans le fait qu’un moteur thermique alimenté au gaz naturel émet jusqu’à 25% moins de CO2 qu’un moteur fonctionnant au pétrole. Le gaz peut également être obtenu à partir de biomasse.

Le dihydrogène H2, généralement appelé hydrogène, est quant à lui considéré comme un vecteur énergétique et non comme une source d’énergie. Il est en effet communément admis qu’il n’est quasiment pas présent à l’état naturel 

 

 

A l’heure actuelle, 90% de l’hydrogène produit dans le monde est obtenu par vaporeformage : 1 molécule de méthane (CH4) est « craquée » avec de la vapeur d’eau, libérant ainsi 4 atomes d’hydrogène et un atome de carbone. Cette méthode est énergivore et émettrice de CO2. Un autre principe de production de plus en plus répandu est l’électrolyse de l’eau. Il consiste à casser une molécule d’eau (H2O) pour obtenir deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène. Même si les applications industrielles autour des différentes technologies d’électrolyse ne sont pas encore matures, cette méthode présente l’avantage de ne pas émettre de CO2 et d’être un des maillons d’une chaîne énergétique « verte », entièrement renouvelable.

L’hydrogène « énergie » peut être utilisé de différentes manières :

  • Pour alimenter une pile à combustible. (C’est l’utilisation privilégiée actuellement pour la mobilité.)
  • Le « Power-to-Gas » : c’est-à-dire le stockage et le transport de l’hydrogène dans le réseau de gaz naturel.
  • En combustion directe pour produire de la chaleur ou de l’électricité.